L’initiative Alnatura pour l’agriculture bio

Aux côtés de la Naturschutzbund Deutschland e.V., (NABU, association allemande de protection de la nature), nous nous engageons depuis 2015 pour promouvoir l’agriculture biologique en Allemagne dans le cadre du projet « Gemeinsam Boden gut machen » (Ensemble pour un meilleur sol).

Notre objectif est de soutenir les agriculteurs et agricultrices dans la conversion de leurs fermes à l’agriculture biologique. À ce jour, nous en sommes déjà à 131 fermes.

Un soutien actif pour la conversion des exploitations conventionnelles à l’agriculture biologique : la NABU dresse un bilan intermédiaire après les 10 ans de l’initiative « Ensemble pour un meilleur sol ».
Dans cette optique, la parole est donnée aux agriculteurs et agricultrices dont la conversion au bio a été couronnée de succès grâce à cette initiative, ainsi qu’à quelques-unes des têtes pensantes du projet, dont le fondateur d’Alnatura, Götz Rehn.

Notre planète est entourée d’une atmosphère protectrice renfermant différents gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone (CO2), le méthane ou le protoxyde d’azote. Ces gaz absorbent ou stockent une partie de l’énergie thermique émise par la terre en raison de l’énergie solaire absorbée. C’est ce qui réchauffe notre climat et rend la vie sur Terre possible. Avec la combustion de combustibles fossiles, qui libère du CO2 et d’autres gaz à effet de serre, l’être humain augmente la proportion de ces gaz dans l’atmosphère. Elle stocke alors de plus en plus d’énergie thermique et les températures sur Terre augmentent.

On parle alors de changement climatique d’origine anthropique (provoqué par l’humain), qui perturbe durablement l’équilibre écologique de la Terre.

Mais quel est le rapport avec l’agriculture biologique ?

L’agriculture biologique mise sur la rotation de cultures variées et renonce à l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques de synthèse. Le sol contient alors nettement plus d’humus : il est donc plus fertile puisqu’il contient plus d’organismes et de composés organiques. Ces derniers fixent le CO2 de l’air (entre autres) et le stockent sous forme de composés carbonés. En d’autres termes, plus un sol est riche en humus, plus il retient les gaz à effet de serre. Des études ont montré que les sols cultivés selon les normes bio fixent en moyenne 10 % de carbone de plus que les sols cultivés de manière conventionnelle (Thünen Institut 2019). L’agriculture biologique contribue donc activement à la protection du climat.

Pour promouvoir l’agriculture biologique, nous soutenons financièrement les agriculteurs et agricultrices qui souhaitent passer au bio. À cette fin, nous avons créé l’initiative Alnatura pour l’agriculture bio (ABBI) en 2015.